Concernant la suite de cette exposition, j’ai préféré sélectionner des objets mettant plus en avant des expérimentations de matières.
Après la thématique de la nature, un autre thème cette fois-ci abstrait : le mouvement.
Ci-dessous des créations de vannerie : la forme semble se définir au cours de la réalisation. Le résultat est assez inhabituel visuellement : superpositions, espaces, croisements… La complexité du travail semble disparaître au profit de l’aspect graphique.



Toujours dans l’idée de construction d’un volume à partir de bandes, une tenue dont l’esthétique est définie par de nombreux plis et superpositions. La lumière rasante dévoile les nombreuses marques de pliages.

La forme suivante navigue entre l’abstrait et le figuratif, et entre les plis et les ondulations…

Les plis toujours, avec cet éventail que j’aurais bien aimé manipuler : en effet, est-ce que cet objet, malgré ses reliefs, peut toujours être fermé?

Et enfin, le thème de l’innovation, toujours dans l’expérimentation de matières, l’assemblage, les jeux de lumière…





Certes, une exposition riche et intéressante « sur le papier » : de nombreuses pièces très qualitatives… mais peut-être trop nombreuses, au détriment de la clarté des messages.
Il était donc pour moi, difficile de prendre le temps nécessaire à la contemplation, à la comparaison, à la réflexion, tout au long du parcours. Une exposition à faire en plusieurs fois peut-être, pour mieux l’apprécier?
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exposition jusqu’au 3 mars 2019, MAD Musée des Arts Décoratifs, 107-111, rue de Rivoli, 75001 Paris